Né en 1972 dans le sud de la France, Julien Loïs n’est pas vraiment passionné par ce qu’il vit sous les néons blafards du lycée, mais déjà convaincu que c’est par le dessin et les images que s’accomplira son destin: il quitte les études secondaires à 16 ans et commence par vendre des personnages en volume de sa production peints à la main et des tees shirts imprimés au pochoir sur les marchés de la région.
Du travail de graphisme et d’illustrateur pour la marque de surfwear hawaïenne Town & Country (la base des lettres de son premier logo furent décalquées sur une couverture d’Iznogoud !) à la mise en couleurs de l’album d’Eric Cartier « Drylander » (soleil), les occasions s’enchaînent et l’amènent à réaliser toutes sortes d’expériences graphiques et techniques.
De 1992 à 1997 il réalise en volume les trophées du festival de Bandes dessinées de Pertuis, travaille ensuite 4 années dans une imprimerie, continuant en parallèle son travail d’illustrateur-graphiste-bricoleur au gré des occasions et des envies…
Fortement marqué par la culture HipHop et son esthétique, puis par la culture Rave, il affirme un goût certain pour les créatures à casquettes, les disques vinyles et les gros boomers. Variant les supports et formats, peignant à la bombe (avec le groupe 132), collant de grands dessins originaux en ville, faisant des flyers, réalisant les pochettes de disques de Chinese Man tout en continuant à travailler régulièrement comme coloriste pour les éditions Soleil, Vents d’ouest et Dargaud, il commence à publier des illustrations dans des magazines en belgique et en Allemagne (JUICE) et plus tard Fluide glacial et Télérama.
En 2011 il publie un premier recueil d’illustrations au éditions Charrette suivi d’un deuxième volume l’année suivante. Sous l’impulsion des éditions Même pas mal il s’attèle enfin à sa première bande dessinée
« Pas de Panique à Sonic City » dans lequel il affirme sa prédilection pour les personnages animaliers.
En 2015, Julien Loïs et le scénariste El Diablo réalisent un nouvel album, « Rua viva » publié chez Aaarg !
« Des monstres sacrés exposés à la Galerie Glénat. » LE MONDE
« Glénat épate la galerie. » ACTUABD