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    Philippe Foerster

    Biographie :

    Philippe Foerster suit durant trois années les cours de la section BD de l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Il y fait la rencontres de futurs talents comme Philippe Berthet, Andreas, Antonio Cossu, etc. et participe à la publication du 9e Rêve de 1978 à 1979. Parallèlement, il réalise quelques courtes histoires dans l’hebdomadaire Tintin. En 1980, il entreprend une collaboration suivie avec le mensuel Fluide Glacial. Il y dessin des récits complets à l’humour on ne peut plus sombre. Le premier recueil reprenant ceux-ci, Certains l’aiment noir, paraît aux édition Audie en 1982 et sera suivi de nombreux autres (La Soupe aux cadavres, L’Appel du fossoyeur, Porte à porte malheur, Nuits blanches, Hantons sous la pluie, Instants damnés, Les Rendez-vous de minuit, La Raison du plus mort, Tous les haricots ont une fin, 20 000 vieux sous la terre)… Toujours en 1982, il dessine une version toute personnelle de Pinocchio dans la collection « Atomium » des éditions Magic-Strip. À partir de 1987, sans véritablement quitter le domaine fantastique, il donne naissance à Starbuck dans Spirou – la série est reprise en album chez Dupuis. En 1993, il participe à la création d’Oro Production. Après un album réalisé en commun avec Cossu (reprenant divers récits complets et intitulé simplement Foerster/Cossu), il collabore dès l’année suivante à la revue Brazil avec L’Île aux Rhidos et Les Larmes du Cyclope. En 1988, il scénarise également L’Oeil du chasseur, une histoire dessinée par Berthet (Dupuis). En 1995, il s’associe à Andreas et propose Le Styx dans la collection « Signé » du Lombard – à noter que si le scénario est réalisé par les deux hommes, le graphisme est quant à lui interprété séparément, Foerster se chargeant du crayonné. En 2002, il intègre la collection « Troisième Degré » du Lombard avec la série Silex Files qu’il poursuit jusqu’en 2004. L’année suivante, il retrouve Pinocchio et démarre, toujours dans « Troisième Degré », Gueule de bois. D’un trait caricatural et nerveux, Philippe Foerster renouvelle avec bonheur la bande dessinée belge.

    LA PRESSE
    EN PARLE

    « Des monstres sacrés exposés à la Galerie Glénat. » LE MONDE

    « Glénat épate la galerie. » ACTUABD